Depuis 1804 et jusqu’aux années 1970, pour le code civil, le mari était le chef de famille. A son mariage la femme était considérée « incapable » et en situation de « mineure ». La législation maintenait la femme au foyer et ses droits sociaux étaient ouverts uniquement par le mari.

La législation de l’époque était à l’image des mentalités : dans la morale traditionnelle le père était chargé de subvenir aux besoins de la famille, la mère élevait les enfants au foyer.

En 1965 une motion est adoptée : donner un véritable statut à la femme seule chef de famille, grâce à des travaux de l’Union Départementale des Associations Familiales du Haut-Rhin.

Le 5 avril 1967 : l’Association Départementale des Femmes Chefs de Famille du Haut-Rhin est constituée. Elle adhère à la Fédération Nationale des Femmes Chefs de Famille, elle-même faisant partie de la Confédération Syndicale des Familles, mouvement national.

En 1977 l’association ajoute le terme « Syndical » et milite pour sortir les femmes de l’assistanat afin de leur permettre d’acquérir des droits propres.

En 1982 la Fédération des Femmes Chefs de Famille se transforme en Fédération Syndicale des Familles Monoparentales (FSFM). Au niveau local nous devenons l’ASFM. A partir de ce moment, l’association accueille également les hommes seuls avec une volonté d’action commune dans l’intérêt des enfants.

En 1990, création du service de Médiation Familiale : il s’agit pour l’association de susciter des actions innovantes pour permettre aux parents séparés de trouver un fonctionnement familial favorable.

En 2005 l’ASFM modifie ses statuts, afin d’accueillir également les familles recomposées et devient ainsi l’Association Syndicale des Familles Monoparentales et Recomposées : ASFMR 68.